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Résumé
CHAPITRE PREMIER?>De l'antisémitisme?>LES Juifs ont de tout temps stimulé l'imagination des peuples environnants, suscité des mythes, le plus souvent malveillants, une « désinformation » au sens large du terme. Ces affabulations, dont l'Europe médiévale fut le principal théâtre, y ont de nos jours sombré dans l'oubli (du moins sous leur forme première), tout en étant repris, de la façon qu'on verra, dans les pays dits socialistes ou à travers le tiers monde. Avant d'entrer dans le vif du sujet, un rapide survol de l'antisémitisme occidental des siècles passés semble donc nécessaire.Il importe d'abord de savoir que depuis la naissance et la diffusion du christianisme, la relation entre Juifs et chrétiens est marquée par une asymétrie fondamentale. Héritière d'une révélation sans laquelle la foi chrétienne eût reposé sur du vide, l'Église restait tributaire de la pensée hébraïque et la révérait en conséquence, mais les Juifs en chair et en os, dépourvus de toute capacité politique, « arrachés de leurs pays, exterminés et dispersés dans l'univers » (saint Augustin), constituaient au sein de la chrétienté médiévale une puissance négligeable. Inversement, pour la Synagogue, les chrétiens auraient pu aussi bien ne pas exister — ses écritures sacrées n'en auraient pas été modifiées d'un iota — cependant que dans la vie réelle et quotidienne, le sort des Juifs dépendait pour ainsi dire à chaque pas de l'humeur ou des dispositions des pouvoirs chrétiens (sans parler des éruptions de colère populaire contre la « race déicide »). On ne saurait dire que cette asymétrie ait épuisé tous ses effets : ceux-ci persistent et, sous nos yeux, affectent de manières diverses les sensibilités, voire les idéologies, même si la notion de « chrétien » et, à plus forte raison, de « juif » prête le flanc de nos jours, où les choses évoluent autrement vite que les mots, à bien des confusions.Aux origines, aux temps d'Augustin et de Grégoire le Grand, l'asymétrie a sans doute assuré la survie des Juifs, « peuple témoin » au sein d'une chrétienté monolithique, car ils devinrent alors les seuls infidèles officiellement tolérés en Europe ; et si, « coupables du plus grand crime de tous les temps », ils étaient tenus dans « une servitude perpétuelle1 », leur existence, pour humiliante, incertaine et angoissante qu'elle fût, n'en bénéficiait pas moins d'un équivoque privilège. C'est que, conformément à une définition canonique, « être juif est un délit, non punissable cependant que le chrétien, contrairement au cas de l'hérétique 2 ». Sans entrer plus avant dans ce sujet, remarquons simplement que « qui peut le plus, peut le moins » : la licence de prêter impunément à usure (de « faire le juif ») ne fut pas la seule prérogative des fidèles de Moïse ; les prélats, conformément à une tradition bien établie du Saint-Siège, protégeaient souvent, en même temps que leur vie, le libre exercice de leur culte, ou même engageaient des controverses publiques avec les rabbins — pour mieux les humilier. L'Espagne, tant qu'elle fut partagée entre l'islam et le christianisme, constitua un cas à part, un havre ; ailleurs, les Juifs furent, tout au long du Moyen Age, ballottés de pays en pays, à l'occasion pieusement massacrés, méprisés et détestés, et l'on peut conclure avec Érasme : « S'il est d'un bon chrétien de détester les Juifs, alors nous sommes tous de bons chrétiens. » L'humaniste ironisait sur l'opinion communément admise, et reflétée par la langue3 ; qu'une telle adversité singularisait à outrance un groupe humain, sûr par ailleurs de détenir l'ultime vérité, se passe de commentaire.L'aube des Temps modernes n'apporta pas de grands changements à la condition des Juifs européens (si ce n'est dans la péninsule Ibérique). Mais certains points sont à signaler. D'abord, le début d'un confusionnisme sémantique : à l'époque où s'ébauchent dans la chrétienté de nouvelles notions séparatrices, telles que « confession », ou « nation », bientôt suivies de « race », on ne sait trop à quelle catégorie se rapportent les Juifs ; le plus souvent, on tend à voir en eux une « nation transnationale ». Puis, des aires se dessinent, plus ou moins hospitalières à cette nation errante : tandis que la catholicité s'en tient, dans les grandes lignes, aux errements anciens, on note un certain revirement d'inspiration calviniste ou sectaire, auquel s'oppose la dureté théologique luthérienne. La sainte Russie, pour sa part, à peine libérée du joug mongol, expulse et condamne à tout jamais les ennemis du Christ. Enfin, un phénomène d'origine d'ailleurs ancienne, le marranisme espagnol, se précise : des dizaines de milliers de Juifs, baptisés le plus souvent contre leur gré, s'accoutument à vivre sous le masque chrétien et s'initient à la culture chrétienne : ils sont donc fertilisés par deux traditions et cette hybridation, qui en vient à produire un Spinoza ou un Montaigne, suscite aussi l'aspiration à un État juif ; une colonisation s'esquisse en Galilée. Car la tradition rabbinique de l'exil, elle, considère désormais le pouvoir étatique comme une « affaire de goyim » : si, de siècle en siècle, d'innombrables pèlerins se rendaient en Erets Israël, c'était pour y prier et y mourir, non pour y fonder un État, en attendant que l'Éternel, apitoyé par les malheurs de son peuple, entende ses prières et lui envoie le Messie libérateur. Les ferveurs de cette attente ont d'ailleurs, de tout temps, suscité des imposteurs, et l'accueil fait dans la seconde moitié du XVIIe siècle par l'ensemble de la diaspora au plus célèbre de tous, Sabbataï Zevi, donne la mesure de la détresse juive, après l'expulsion d'Espagne et les grands massacres de Pologne.La grandiose révolution des Lumières, qui coïncide avec l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire juive, marque l'avènement d'une ère nouvelle. Les grandes figures de proue (nous nous limiterons ici à celles de la France) débattent plus que jamais du cas de cette nation barbare, d'autant que sa fonction de témoin acquiert une dimension supplémentaire : pour les déistes et autres esprits éclairés, les Juifs deviennent les grands témoins des erreurs de la religion établie. Mais, dans le détail quelle variété de jugements ! A la parfaite équité de Montesquieu, à la commisération admirative de Rousseau, ou encore à la salutaire impassibilité de Diderot, s'opposent les fureurs, déjà typiquement antisémites, de Voltaire : plutôt que d'en offrir un florilège, citons son jeune commensal, Charles-Joseph de Ligne, qui, non sans un grain de sel voltairien, plaidait la cause de l'émancipation des Juifs :« Et les Israélites enfin, en attendant les décrets impénétrables de la Providence sur leur endurcissement dans le genre des torts de leurs aïeux, seront au moins dans ce monde-ci heureux, utiles, et cesseront d'être le peuple le plus vilain de la terre. Je conçois très bien l'origine de l'horreur qu'inspirent les Juifs, mais il est temps que cela finisse. Une colère de mille huit cents ans me paraît avoir duré assez longtemps ! »Le prince de Ligne, qui connaissait son Europe sur le bout des doigts, n'ignorait pas qu'à Amsterdam ou à Bordeaux, les « Juifs portugais », c'est-à-dire, les ex-Marranes, vivaient désormais, s'ils étaient suffisamment riches, sur un pied d'égalité avec les seigneurs chrétiens. Il avait en vue les misérables « Juifs tudesques », encore que certains tendaient à se hisser à des hauteurs semblables et que surgissait à Berlin le premier philosophe moderne de souche tudesque, Moïse Mendelssohn. Les relations, philosophiques et autres, contribuèrent à l'émergence, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d'une nouvelle vision théo-politique impliquant un transfert des responsabilités : le séculaire avilissement des « Tudesques » ne serait nullement dû à leurs pratiques, aux sornettes du Talmud et encore moins aux décrets de la Providence ; il serait imputable aux superstitions et mauvais traitements du monde chrétien environnant. En conséquence, ne faudrait-il pas les aider à se régénérer ? Car les premiers émancipateurs restent d'accord sur la gravité de leurs tares actuelles (avec des exceptions de faveur pour ceux qui sont suffisamment riches4 : i...
CHAPITRE PREMIER?>De l'antisémitisme?>LES Juifs ont de tout temps stimulé l'imagination des peuples environnants, suscité des mythes, le plus souvent malveillants, une « désinformation » au sens large du terme. Ces affabulations, dont l'Europe médiévale fut le principal théâtre, y ont de nos jours sombré dans l'oubli (du moins sous leur forme première), tout en étant repris, de la façon qu'on verra, dans les pays dits socialistes ou à travers le tiers monde. Avant d'entrer dans le vif du sujet, un rapide survol de l'antisémitisme occidental des siècles passés semble donc nécessaire.Il importe d'abord de savoir que depuis la naissance et la diffusion du christianisme, la relation entre Juifs et chrétiens est marquée par une asymétrie fondamentale. Héritière d'une révélation sans laquelle la foi chrétienne eût reposé sur du vide, l'Église restait tributaire de la pensée hébraïque et la révérait en conséquence, mais les Juifs en chair et en os, dépourvus de toute capacité politique, « arrachés de leurs pays, exterminés et dispersés dans l'univers » (saint Augustin), constituaient au sein de la chrétienté médiévale une puissance négligeable. Inversement, pour la Synagogue, les chrétiens auraient pu aussi bien ne pas exister — ses écritures sacrées n'en auraient pas été modifiées d'un iota — cependant que dans la vie réelle et quotidienne, le sort des Juifs dépendait pour ainsi dire à chaque pas de l'humeur ou des dispositions des pouvoirs chrétiens (sans parler des éruptions de colère populaire contre la « race déicide »). On ne saurait dire que cette asymétrie ait épuisé tous ses effets : ceux-ci persistent et, sous nos yeux, affectent de manières diverses les sensibilités, voire les idéologies, même si la notion de « chrétien » et, à plus forte raison, de « juif » prête le flanc de nos jours, où les choses évoluent autrement vite que les mots, à bien des confusions.Aux origines, aux temps d'Augustin et de Grégoire le Grand, l'asymétrie a sans doute assuré la survie des Juifs, « peuple témoin » au sein d'une chrétienté monolithique, car ils devinrent alors les seuls infidèles officiellement tolérés en Europe ; et si, « coupables du plus grand crime de tous les temps », ils étaient tenus dans « une servitude perpétuelle1 », leur existence, pour humiliante, incertaine et angoissante qu'elle fût, n'en bénéficiait pas moins d'un équivoque privilège. C'est que, conformément à une définition canonique, « être juif est un délit, non punissable cependant que le chrétien, contrairement au cas de l'hérétique 2 ». Sans entrer plus avant dans ce sujet, remarquons simplement que « qui peut le plus, peut le moins » : la licence de prêter impunément à usure (de « faire le juif ») ne fut pas la seule prérogative des fidèles de Moïse ; les prélats, conformément à une tradition bien établie du Saint-Siège, protégeaient souvent, en même temps que leur vie, le libre exercice de leur culte, ou même engageaient des controverses publiques avec les rabbins — pour mieux les humilier. L'Espagne, tant qu'elle fut partagée entre l'islam et le christianisme, constitua un cas à part, un havre ; ailleurs, les Juifs furent, tout au long du Moyen Age, ballottés de pays en pays, à l'occasion pieusement massacrés, méprisés et détestés, et l'on peut conclure avec Érasme : « S'il est d'un bon chrétien de détester les Juifs, alors nous sommes tous de bons chrétiens. » L'humaniste ironisait sur l'opinion communément admise, et reflétée par la langue3 ; qu'une telle adversité singularisait à outrance un groupe humain, sûr par ailleurs de détenir l'ultime vérité, se passe de commentaire.L'aube des Temps modernes n'apporta pas de grands changements à la condition des Juifs européens (si ce n'est dans la péninsule Ibérique). Mais certains points sont à signaler. D'abord, le début d'un confusionnisme sémantique : à l'époque où s'ébauchent dans la chrétienté de nouvelles notions séparatrices, telles que « confession », ou « nation », bientôt suivies de « race », on ne sait trop à quelle catégorie se rapportent les Juifs ; le plus souvent, on tend à voir en eux une « nation transnationale ». Puis, des aires se dessinent, plus ou moins hospitalières à cette nation errante : tandis que la catholicité s'en tient, dans les grandes lignes, aux errements anciens, on note un certain revirement d'inspiration calviniste ou sectaire, auquel s'oppose la dureté théologique luthérienne. La sainte Russie, pour sa part, à peine libérée du joug mongol, expulse et condamne à tout jamais les ennemis du Christ. Enfin, un phénomène d'origine d'ailleurs ancienne, le marranisme espagnol, se précise : des dizaines de milliers de Juifs, baptisés le plus souvent contre leur gré, s'accoutument à vivre sous le masque chrétien et s'initient à la culture chrétienne : ils sont donc fertilisés par deux traditions et cette hybridation, qui en vient à produire un Spinoza ou un Montaigne, suscite aussi l'aspiration à un État juif ; une colonisation s'esquisse en Galilée. Car la tradition rabbinique de l'exil, elle, considère désormais le pouvoir étatique comme une « affaire de goyim » : si, de siècle en siècle, d'innombrables pèlerins se rendaient en Erets Israël, c'était pour y prier et y mourir, non pour y fonder un État, en attendant que l'Éternel, apitoyé par les malheurs de son peuple, entende ses prières et lui envoie le Messie libérateur. Les ferveurs de cette attente ont d'ailleurs, de tout temps, suscité des imposteurs, et l'accueil fait dans la seconde moitié du XVIIe siècle par l'ensemble de la diaspora au plus célèbre de tous, Sabbataï Zevi, donne la mesure de la détresse juive, après l'expulsion d'Espagne et les grands massacres de Pologne.La grandiose révolution des Lumières, qui coïncide avec l'une des périodes les plus tragiques de l'histoire juive, marque l'avènement d'une ère nouvelle. Les grandes figures de proue (nous nous limiterons ici à celles de la France) débattent plus que jamais du cas de cette nation barbare, d'autant que sa fonction de témoin acquiert une dimension supplémentaire : pour les déistes et autres esprits éclairés, les Juifs deviennent les grands témoins des erreurs de la religion établie. Mais, dans le détail quelle variété de jugements ! A la parfaite équité de Montesquieu, à la commisération admirative de Rousseau, ou encore à la salutaire impassibilité de Diderot, s'opposent les fureurs, déjà typiquement antisémites, de Voltaire : plutôt que d'en offrir un florilège, citons son jeune commensal, Charles-Joseph de Ligne, qui, non sans un grain de sel voltairien, plaidait la cause de l'émancipation des Juifs :« Et les Israélites enfin, en attendant les décrets impénétrables de la Providence sur leur endurcissement dans le genre des torts de leurs aïeux, seront au moins dans ce monde-ci heureux, utiles, et cesseront d'être le peuple le plus vilain de la terre. Je conçois très bien l'origine de l'horreur qu'inspirent les Juifs, mais il est temps que cela finisse. 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