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CO2 sont le plus souvent moins
importantes grâce au regroupement d'un grand nombre de
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Nous répertorions nos livres selon 4 états correspondant à la qualité de ces derniers :
Comme neuf
Idéal pour l’offrir. Couverture, dos, coins et pages intérieures peuvent avoir des défauts minimes. Jaquette d'origine présente.
Le tout sans aucune tache ou déchirure. Aucune note, marque, inscription ou annotation manuscrite.
Très bon état
Idéal pour l’offrir. Livre en excellent état comportant des petits défauts sur la couverture, dos, coins et pages intérieures.
La jaquette peut être manquante. Aucune note, marque, inscription ou annotation manuscrite sur les pages de lecture.
Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde.
Bon état
Idéal pour le lire et le relire. Le livre doit avoir toutes ses pages.
Couverture, dos, coins et pages intérieures peuvent être endommagés (Par exemple : coins frottés, légères marques d'usure).
Il peut y avoir des passages soulignés et quelques notes en marge sans nuire à la lecture du texte. Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde.
Les pages du livre peuvent être jaunies.
Acceptable
Idéal pour les livres que vous emmenez partout avec vous (vacances à la plage, à la montagne, etc).
Couverture, dos, coins et pages intérieures comportant des défauts visibles, souvent prononcés, ne nuisant pas à la lecture.
Il peut y avoir des passages soulignés et quelques notes en marge sans nuire à la lecture du texte.
Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde. Les pages du livre peuvent être jaunies.
A noter : la mention Bibliothèque signifie que le livre est plastifié et
étiqueté car c’est un ancien support de bibliothèque. Nous travaillons en effet avec des bibliothèques éco-responsables qui nous
confient les livres sortis de leur inventaire plutôt que de les jeter. Plus solides, et porteurs d’une belle histoire, il n’y a aucune raison de ne pas les aimer !
Résumé
Welcome?>« Nous ne sommes pas au monde. »ARTHURIl existe sur Terre une espèce animale où le petit sortant du ventre de sa mère est pris par les pattes de derrière et, tête en bas, battu, jusqu'à ce qu'il hurle, par un adulte. Puis ayant été retourné en tous sens, il est emballé, et déposé à l'écart. Le corps nourrissant et chaud qui l'enveloppait et sur lequel, comme tout animal, après l'épuisant labeur de naître, il aspire à reposer, est hors de sa portée. A l'instant craché dans l'espace immense il y trouve le vide, et vit solitaire l'aventure la plus fondamentale qui fut et sera jamais vécue. Il n'est pas au monde, mais à côté. Il n'a aucune prise, tout vient du dehors quand ça veut. Tout ce qu'il peut c'est crier.Le petit de cette espèce a le cri le plus rageur et lamentable de toute la faune terrestre.L'adulte, qui, lorsqu'il entend dans la nuit la voix appelante insistante d'un petit chat, sait qu'il s'agit d'un abandonné, ne songe pas à interpréter les cris de son propre petit: il en a l'habitude, il les a toujours entendus. Il les trouve « naturels ». Que le sien soit le seul à en pousser de si désolés, et qui perdurent si longtemps après la naissance, ne fait lever en lui aucune question.***Un jour, après bien longtemps, des savants, analysant des troubles de l'émotion chez l'individu de cette espèce, découvrirent qu'il aspire à retourner dans le sein maternel (Otto Rank). Ils virent là un trait de psychologie original. Une tendance innée à n'aimer point la vie, en quelque sorte. Trait assez local au reste, mais les analyseurs n'étant point explorateurs, ils n'allèrent pas voir ailleurs comment ça se passait.Bien du temps encore après, d'autres savants, ayant voyagé, et mieux regardé, s'avisèrent que ces petits montraient simplement les signes ordinaires de la souffrance et de la peur, qu'on observe chez l'être sans défense brutalement traité. Les coups, dirent-ils, ne sont pas l'unique manière d'aider un petit mammifère à respirer (c'est pour l'aider à respirer qu'on lui tapait dessus, pas fort selon les préposés, qui jugeaient d'après leurs muscles et cuir).En effet quand on y réfléchit, on est surpris que jamais la curiosité ne se soit éveillée là-dessus. Surtout la curiosité scientifique, qui touche pourtant à tout. Et que durant des siècles les adultes aient tous trouvé ça « naturel» — quand aucun « animal» ne le fait.Les savants proposent de laisser le petit sur le ventre de sa mère, le temps que le cordon irrigateur, dont c'est la fonction, fasse le relais de la respiration, et que les poumons se défroissent: et ils évitent les bruits. lumières et gestes violents au nouveau-né. Ils appliquent leur méthode, avec succès: les petits respirent! Sans qu'on les batte! Ensuite, on n'entend pas ces fameux cris lamentables Sans doute s'ensuivit-il un grand soulagement pour les adultes de cette espèce malheureuse? et les pratiques inutilement brutales furent-elles aussitôt abandonnées?Eh non. Ce fut un tollé contre la nouvelle méthode. Les savants furent rejetés par leurs pairs, amenés à presque se retirer. Ils entreprirent, au nom de la simple vérité, une lutte qui à leur étonnement, s'avéra politique. Le livre où la méthode était exposée (Frédérick Leboyer, Pour une naissance sans violence, Seuil 1974), devint un best-seller dans plusieurs pays, le film bouleversa les spectateurs. Au niveau des gens, quelque chose se passait. Mais l'appareil résista. L'information ne descendit pas à la masse. On parla dans la presse féminine à grande circulation de retour à l'âge des cavernes (Françoise Tournier: « Accoucher dans le noir? Nous refusons! », Elle, mars 74). La naissance douce resta l'exception, n'entra pas dans les hôpitaux publics, rien ne bougea. Et les nouveaux venus continuèrent comme par le passé d'être reçus par le bon vieux comité d'accueil.Dès lors on doit questionner les motivations des mâles dominants de l'espèce : ce qui leur importe, ce n'est donc point que les petits respirent? C'est leur taper dessus à l'arrivée? Ils y tiennent, à leur fessée? Aurait-elle donc une fonction culturelle essentielle?La fessée d'accueil est une spécialité des sociétés humaines à structures patriarcales, qui occupent actuellement presque toute la Terre sous des formes diverses, dont celle où nous-mêmes naissons et sommes fessés, qui est la plus avancée de toutes. Ces sociétés reposent sur des rapports de domination.
Welcome?>« Nous ne sommes pas au monde. »ARTHURIl existe sur Terre une espèce animale où le petit sortant du ventre de sa mère est pris par les pattes de derrière et, tête en bas, battu, jusqu'à ce qu'il hurle, par un adulte. Puis ayant été retourné en tous sens, il est emballé, et déposé à l'écart. Le corps nourrissant et chaud qui l'enveloppait et sur lequel, comme tout animal, après l'épuisant labeur de naître, il aspire à reposer, est hors de sa portée. A l'instant craché dans l'espace immense il y trouve le vide, et vit solitaire l'aventure la plus fondamentale qui fut et sera jamais vécue. Il n'est pas au monde, mais à côté. Il n'a aucune prise, tout vient du dehors quand ça veut. Tout ce qu'il peut c'est crier.Le petit de cette espèce a le cri le plus rageur et lamentable de toute la faune terrestre.L'adulte, qui, lorsqu'il entend dans la nuit la voix appelante insistante d'un petit chat, sait qu'il s'agit d'un abandonné, ne songe pas à interpréter les cris de son propre petit: il en a l'habitude, il les a toujours entendus. Il les trouve « naturels ». Que le sien soit le seul à en pousser de si désolés, et qui perdurent si longtemps après la naissance, ne fait lever en lui aucune question.***Un jour, après bien longtemps, des savants, analysant des troubles de l'émotion chez l'individu de cette espèce, découvrirent qu'il aspire à retourner dans le sein maternel (Otto Rank). Ils virent là un trait de psychologie original. Une tendance innée à n'aimer point la vie, en quelque sorte. Trait assez local au reste, mais les analyseurs n'étant point explorateurs, ils n'allèrent pas voir ailleurs comment ça se passait.Bien du temps encore après, d'autres savants, ayant voyagé, et mieux regardé, s'avisèrent que ces petits montraient simplement les signes ordinaires de la souffrance et de la peur, qu'on observe chez l'être sans défense brutalement traité. Les coups, dirent-ils, ne sont pas l'unique manière d'aider un petit mammifère à respirer (c'est pour l'aider à respirer qu'on lui tapait dessus, pas fort selon les préposés, qui jugeaient d'après leurs muscles et cuir).En effet quand on y réfléchit, on est surpris que jamais la curiosité ne se soit éveillée là-dessus. Surtout la curiosité scientifique, qui touche pourtant à tout. Et que durant des siècles les adultes aient tous trouvé ça « naturel» — quand aucun « animal» ne le fait.Les savants proposent de laisser le petit sur le ventre de sa mère, le temps que le cordon irrigateur, dont c'est la fonction, fasse le relais de la respiration, et que les poumons se défroissent: et ils évitent les bruits. lumières et gestes violents au nouveau-né. Ils appliquent leur méthode, avec succès: les petits respirent! Sans qu'on les batte! Ensuite, on n'entend pas ces fameux cris lamentables Sans doute s'ensuivit-il un grand soulagement pour les adultes de cette espèce malheureuse? et les pratiques inutilement brutales furent-elles aussitôt abandonnées?Eh non. Ce fut un tollé contre la nouvelle méthode. Les savants furent rejetés par leurs pairs, amenés à presque se retirer. Ils entreprirent, au nom de la simple vérité, une lutte qui à leur étonnement, s'avéra politique. Le livre où la méthode était exposée (Frédérick Leboyer, Pour une naissance sans violence, Seuil 1974), devint un best-seller dans plusieurs pays, le film bouleversa les spectateurs. Au niveau des gens, quelque chose se passait. Mais l'appareil résista. L'information ne descendit pas à la masse. On parla dans la presse féminine à grande circulation de retour à l'âge des cavernes (Françoise Tournier: « Accoucher dans le noir? Nous refusons! », Elle, mars 74). La naissance douce resta l'exception, n'entra pas dans les hôpitaux publics, rien ne bougea. Et les nouveaux venus continuèrent comme par le passé d'être reçus par le bon vieux comité d'accueil.Dès lors on doit questionner les motivations des mâles dominants de l'espèce : ce qui leur importe, ce n'est donc point que les petits respirent? C'est leur taper dessus à l'arrivée? Ils y tiennent, à leur fessée? Aurait-elle donc une fonction culturelle essentielle?La fessée d'accueil est une spécialité des sociétés humaines à structures patriarcales, qui occupent actuellement presque toute la Terre sous des formes diverses, dont celle où nous-mêmes naissons et sommes fessés, qui est la plus avancée de toutes. Ces sociétés reposent sur des rapports de domination.
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