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Et ta main fermera mes yeux... : pages de journal, réflexions sur l'art et autres récits imaginaires

Format : Broché


Edition : Fondencre



Date de publication : 2013


Nombre de pages : 103


ISBN : 9782953334395


Auteur : Jean Miniac


Dimensions (L x H x E, cm) : 16 x 22 x 0.8


Poids (g) : 160


Jean Miniac

Et ta main fermera mes yeux... : pages de journal, réflexions sur l'art et autres récits imaginaires

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Résumé

Poète et organiste, Jean Miniac se glisse dans la peau de Jean-Sébastien Bach. Il imagine un journal rédigé par le compositeur vers la fin de sa vie. Son ambition : parler de Bach autrement. Pari plus que réussi car la lecture de cette composition originale nous permet d'approcher le musicien, bien sûr, mais aussi le fils, l'époux, le père, l'être social, le promeneur, le religieux... bref toutes les facettes de celui qui reste l'un des plus grands génies de l'histoire de l'humanité.

L'impulsion créatrice est toujours précédée d'états de latence et d'obscure rumination. J'amalgame du réel en silence ; mais je ne sais pas au juste ce que j'ingère : c'est à la musique de me le dire, et quand elle me l'avouera, ce sera de façon mystérieuse, sans que je puisse mettre un visage sur l'objet premier qui a été infusé en moi. Le tout est donc d'abord de se laisser aller à cet état de perméable disponibilité. Il faut se faire spongieux... oui, comme si vous viviez profondément dans les abysses de la mer, bercé par les courants.

Mue par une irrésistible pression, mais cette fois décuplée par l'outrage, elle se releva en sursaut, et perdant l'équilibre en heurtant le tabouret du genou, elle dut s'appuyer contre moi. Nos poitrines s'unirent un long instant. Sa main chercha la mienne. Pour la première fois, je sentis ses doigts longs et frêles dans une position qui ne m'était pas familière : non pas recourbés au-dessus des touches comme de vaillants petits cavaliers, mais tendus, élancés, variant chacun leur position pour trouver l'espace entre mes doigts et s'y loger. Ce geste décida de tout le reste. « La leçon est finie », conclut-elle.


Poète et organiste, Jean Miniac se glisse dans la peau de Jean-Sébastien Bach. Il imagine un journal rédigé par le compositeur vers la fin de sa vie. Son ambition : parler de Bach autrement. Pari plus que réussi car la lecture de cette composition originale nous permet d'approcher le musicien, bien sûr, mais aussi le fils, l'époux, le père, l'être social, le promeneur, le religieux... bref toutes les facettes de celui qui reste l'un des plus grands génies de l'histoire de l'humanité.

L'impulsion créatrice est toujours précédée d'états de latence et d'obscure rumination. J'amalgame du réel en silence ; mais je ne sais pas au juste ce que j'ingère : c'est à la musique de me le dire, et quand elle me l'avouera, ce sera de façon mystérieuse, sans que je puisse mettre un visage sur l'objet premier qui a été infusé en moi. Le tout est donc d'abord de se laisser aller à cet état de perméable disponibilité. Il faut se faire spongieux... oui, comme si vous viviez profondément dans les abysses de la mer, bercé par les courants.

Mue par une irrésistible pression, mais cette fois décuplée par l'outrage, elle se releva en sursaut, et perdant l'équilibre en heurtant le tabouret du genou, elle dut s'appuyer contre moi. Nos poitrines s'unirent un long instant. Sa main chercha la mienne. Pour la première fois, je sentis ses doigts longs et frêles dans une position qui ne m'était pas familière : non pas recourbés au-dessus des touches comme de vaillants petits cavaliers, mais tendus, élancés, variant chacun leur position pour trouver l'espace entre mes doigts et s'y loger. Ce geste décida de tout le reste. « La leçon est finie », conclut-elle.



Format : Broché


Edition : Fondencre


Date de publication : 2013


Nombre de pages : 103


ISBN : 9782953334395


Auteur : Jean Miniac


Classement : 3000000


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