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importantes grâce au regroupement d'un grand nombre de
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Nous répertorions nos livres selon 4 états correspondant à la qualité de ces derniers :
Comme neuf
Idéal pour l’offrir. Couverture, dos, coins et pages intérieures peuvent avoir des défauts minimes. Jaquette d'origine présente.
Le tout sans aucune tache ou déchirure. Aucune note, marque, inscription ou annotation manuscrite.
Très bon état
Idéal pour l’offrir. Livre en excellent état comportant des petits défauts sur la couverture, dos, coins et pages intérieures.
La jaquette peut être manquante. Aucune note, marque, inscription ou annotation manuscrite sur les pages de lecture.
Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde.
Bon état
Idéal pour le lire et le relire. Le livre doit avoir toutes ses pages.
Couverture, dos, coins et pages intérieures peuvent être endommagés (Par exemple : coins frottés, légères marques d'usure).
Il peut y avoir des passages soulignés et quelques notes en marge sans nuire à la lecture du texte. Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde.
Les pages du livre peuvent être jaunies.
Acceptable
Idéal pour les livres que vous emmenez partout avec vous (vacances à la plage, à la montagne, etc).
Couverture, dos, coins et pages intérieures comportant des défauts visibles, souvent prononcés, ne nuisant pas à la lecture.
Il peut y avoir des passages soulignés et quelques notes en marge sans nuire à la lecture du texte.
Il peut y avoir une dédicace ou le nom d'un précédent propriétaire sur la page de garde. Les pages du livre peuvent être jaunies.
A noter : la mention Bibliothèque signifie que le livre est plastifié et
étiqueté car c’est un ancien support de bibliothèque. Nous travaillons en effet avec des bibliothèques éco-responsables qui nous
confient les livres sortis de leur inventaire plutôt que de les jeter. Plus solides, et porteurs d’une belle histoire, il n’y a aucune raison de ne pas les aimer !
Résumé
1.?>La voie et le nom?>La voie qui peut s'énoncerN'est pas la voie pour toujoursLe nom qui peut la nommerN'est pas le nom pour toujoursLao Tseu, Tao te king, 1.La crise est finie. L'Histoire aussi. Parce que l'une et l'autre sont des concepts vides. Dérisoires inventions de quelques hommes voulant, en un lieu conquérant du monde, représenter leur vie insensée comme acte de liberté, leur infime pouvoir comme nécessité divine, leur mémoire oublieuse comme un lumineux récit.Ce qu'on nomme l'Histoire n'est qu'un roman inlassablement réécrit. Ce qu'on nomme la crise n'est que la longue et difficile réécriture qui sépare deux formes provisoires du monde. L'après-crise est cette forme fugace où se tend la mémoire et qui s'efface avant d'être achevée, laissant une autre se penser et s'écrire.De l'humaine science, regard en devenir sur les formes du pouvoir, il ressort que l'homme ne peut imposer les rythmes du temps. Goutte d'eau dans le fleuve, il veut croire que le courant qui le porte peut se décrire comme Histoire, les tourbillons qui l'entraînent se théoriser comme crise, et ses mouvements désordonnés se désigner comme liberté. Alors que le promeneur, sur la rive, perçoit seulement un fleuve : entité abstraite et atemporelle, distinct des masses d'eau qu'il canalise. Et qu'à son tour cette entité compose avec le promeneur un autre ensemble qui, pour un autre observateur placé à un autre niveau, n'est peut-être guère qu'une autre goutte d'eau, prise dans d'autres tourbillons, avec d'autres mouvements désordonnés...Certes, pour défendre la vie menacée par toutes les formes de violence, plus que jamais la résistance et l'utopie s'imposent, hors de toute analyse et de toute science. Mais on ne peut plus se contenter des cris et des pierres : il faut forger un discours et des armes à la mesure de l'ennemi. Or, quelque forme matérielle ou politique qu'elle revête, la menace gît aujourd'hui dans l'envahissement progressif de notre monde par la réalité impériale de l'économie ; aussi convient-il pour dessiner l'avenir du monde, de comprendre ce que sur son destin dit le discours économique. Comme, heureusement, tout n'est encore qu'ambiguïté subtile et possible trahison, on peut utiliser ce discours contre les forces mêmes qui font de lui la loi du monde.Toute action économique se recommande de discours théoriques. Ceux-ci, même faux ou partiels, sont donc partie intégrante du monde où nous vivons, ils contribuent à le structurer. Ce livre est bien moins un essai sur le devenir de la crise qu'une tentative de synthèse des théories de la crise, toutes vraies, en tant qu'elles sont outils pour une action. Une tentative pour donner un sens à ce que, dans les innombrables lieux où s'élabore ce savoir, on croit pouvoir désigner comme crise et comme après-crise.De ce voyage au règne des mots, surgit la sourde certitude d'une certaine mort de l'espèce humaine. Non d'une mort à venir, mais d'une mort déjà accomplie, depuis que, voilà bien longtemps déjà, le fleuve au fil duquel nous coulons a trouvé son lit.L'architecture de ces discours, de leur branchement sur le monde, dessine la silhouette de cette réalité de mort. Mais il ne s'agit nullement de construire, avant quelque Déluge hypothétique, une illusoire Arche de Noé du Savoir : bien au contraire, de frayer la voie à une ébauche de l'après-crise, image convergente du mouvement de l'Histoire et de l'ordre du monde.Je m'appuierai donc, pour penser ce mouvement des lois du monde, non point sur l'exclusion, mais sur le compromis ; non sur l'anathème, mais sur l'unité. Aussi ai-je dû choisir, parmi les innombrables théories de la crise, celles qui m'ont paru les plus achevées, les mieux en résonance avec les mouvements des faits et des hommes. Au-delà des problèmes que pose toute sélection d'idées, et sur lesquels je reviendrai, voici l'essentiel : si tout ce savoir n'est encore aujourd'hui ni synthétisé, ni assimilé, s'il reste un lieu d'affrontements et d'anathèmes, c'est parce qu'il charrie une image du monde d'une intolérable fixité ; et que tout groupe social trouve intérêt à en occulter certains fragments pour tenter d'asseoir sa domination.Face à l'immensité de l'enjeu, faut-il alors cesser ce combat rudimentaire entre un vrai et un faux, mettre un terme à cette dénonciation de la parole de l'autre ? Et avoir le courage d'admettre que plusieurs discours peuvent être simultanément vrais, c'est-à-dire peuvent valablement interpréter le monde ?
1.?>La voie et le nom?>La voie qui peut s'énoncerN'est pas la voie pour toujoursLe nom qui peut la nommerN'est pas le nom pour toujoursLao Tseu, Tao te king, 1.La crise est finie. L'Histoire aussi. Parce que l'une et l'autre sont des concepts vides. Dérisoires inventions de quelques hommes voulant, en un lieu conquérant du monde, représenter leur vie insensée comme acte de liberté, leur infime pouvoir comme nécessité divine, leur mémoire oublieuse comme un lumineux récit.Ce qu'on nomme l'Histoire n'est qu'un roman inlassablement réécrit. Ce qu'on nomme la crise n'est que la longue et difficile réécriture qui sépare deux formes provisoires du monde. L'après-crise est cette forme fugace où se tend la mémoire et qui s'efface avant d'être achevée, laissant une autre se penser et s'écrire.De l'humaine science, regard en devenir sur les formes du pouvoir, il ressort que l'homme ne peut imposer les rythmes du temps. Goutte d'eau dans le fleuve, il veut croire que le courant qui le porte peut se décrire comme Histoire, les tourbillons qui l'entraînent se théoriser comme crise, et ses mouvements désordonnés se désigner comme liberté. Alors que le promeneur, sur la rive, perçoit seulement un fleuve : entité abstraite et atemporelle, distinct des masses d'eau qu'il canalise. Et qu'à son tour cette entité compose avec le promeneur un autre ensemble qui, pour un autre observateur placé à un autre niveau, n'est peut-être guère qu'une autre goutte d'eau, prise dans d'autres tourbillons, avec d'autres mouvements désordonnés...Certes, pour défendre la vie menacée par toutes les formes de violence, plus que jamais la résistance et l'utopie s'imposent, hors de toute analyse et de toute science. Mais on ne peut plus se contenter des cris et des pierres : il faut forger un discours et des armes à la mesure de l'ennemi. Or, quelque forme matérielle ou politique qu'elle revête, la menace gît aujourd'hui dans l'envahissement progressif de notre monde par la réalité impériale de l'économie ; aussi convient-il pour dessiner l'avenir du monde, de comprendre ce que sur son destin dit le discours économique. Comme, heureusement, tout n'est encore qu'ambiguïté subtile et possible trahison, on peut utiliser ce discours contre les forces mêmes qui font de lui la loi du monde.Toute action économique se recommande de discours théoriques. Ceux-ci, même faux ou partiels, sont donc partie intégrante du monde où nous vivons, ils contribuent à le structurer. Ce livre est bien moins un essai sur le devenir de la crise qu'une tentative de synthèse des théories de la crise, toutes vraies, en tant qu'elles sont outils pour une action. Une tentative pour donner un sens à ce que, dans les innombrables lieux où s'élabore ce savoir, on croit pouvoir désigner comme crise et comme après-crise.De ce voyage au règne des mots, surgit la sourde certitude d'une certaine mort de l'espèce humaine. Non d'une mort à venir, mais d'une mort déjà accomplie, depuis que, voilà bien longtemps déjà, le fleuve au fil duquel nous coulons a trouvé son lit.L'architecture de ces discours, de leur branchement sur le monde, dessine la silhouette de cette réalité de mort. Mais il ne s'agit nullement de construire, avant quelque Déluge hypothétique, une illusoire Arche de Noé du Savoir : bien au contraire, de frayer la voie à une ébauche de l'après-crise, image convergente du mouvement de l'Histoire et de l'ordre du monde.Je m'appuierai donc, pour penser ce mouvement des lois du monde, non point sur l'exclusion, mais sur le compromis ; non sur l'anathème, mais sur l'unité. Aussi ai-je dû choisir, parmi les innombrables théories de la crise, celles qui m'ont paru les plus achevées, les mieux en résonance avec les mouvements des faits et des hommes. Au-delà des problèmes que pose toute sélection d'idées, et sur lesquels je reviendrai, voici l'essentiel : si tout ce savoir n'est encore aujourd'hui ni synthétisé, ni assimilé, s'il reste un lieu d'affrontements et d'anathèmes, c'est parce qu'il charrie une image du monde d'une intolérable fixité ; et que tout groupe social trouve intérêt à en occulter certains fragments pour tenter d'asseoir sa domination.Face à l'immensité de l'enjeu, faut-il alors cesser ce combat rudimentaire entre un vrai et un faux, mettre un terme à cette dénonciation de la parole de l'autre ? Et avoir le courage d'admettre que plusieurs discours peuvent être simultanément vrais, c'est-à-dire peuvent valablement interpréter le monde ?
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