Je te dis un titre, tu devines l’histoire !
Si on vous dit La Métamorphose vous pensez à quoi ? Et Le Rouge et le Noir ? Session révision des grands classiques littéraires avant la rentrée des classes ! Quand Felice, Jeanne M., Lyham, Ambre et Jeanne C. nous racontent une histoire à partir d’un titre, ça donne quelques jolies pépites. Baudelaire se transforme en auteur de polar et Raymond Queneau nous apprend à nous débrouiller dans le métro. On adore l’imagination de nos lecteurs en herbe !
La rentrée est là et c’est, pour les plus jeunes, le moment de repartir sur les bancs de l’école après deux mois de vacances. Histoire de se remettre dans le bain en douceur et en s’amusant, nous avons proposé à une poignée d’entre eux une petite session de révision… Mais, à la sauce Recyclivre !
Le principe était simple : on vous donne un titre de livre (en général un grand classique de la littérature) et, à partir de là, vous devez nous en raconter l’histoire. Pas de compétition ni de vainqueur, bien sûr, mais une série de propositions farfelues, touchantes, toujours surprenantes et, parfois, assez proches de l’original.
On s’aperçoit ainsi que Lyam, élève de CM2, a presque cerné la volonté initiale de Franz Kafka pour La Métamorphose. Et que notre collégienne Félice a, au fond, résumé l’argument du chef d’œuvre de Stendhal (Le Rouge et le Noir) d’une manière assez efficace : « un livre sur l’amour, avec des gens qui meurent. »
Personne n’aurait parié, par contre, sur la transformation du recueil de Baudelaire, Les Fleurs du Mal, en thriller à la poursuite d’un tueur en série. Ni sur une relecture de La Nausée en comédie romantique enjouée. Quand au Voyage au bout de la Nuit de Céline, par sûr qu’il ait inspiré le groupe Images au moment de composer sa chanson Les Démons de Minuit… Preuve, s’il le fallait encore, que l’imagination fait des miracles !
Un commentaire sur “Je te dis un titre, tu devines l’histoire !”
Amusant! Mais la musique de fond brouille la communication : du coup on écoute pas tout!
Signé :une prof de lettres