
Michel Bezbakh : Entre plume journalistique et fiction littéraire
Michel Bezbakh est un auteur et journaliste reconnu, notamment pour ses contributions dans la presse culturelle chez Télérama, où il couvre l’univers des séries et du cinéma. Cet été, il a publié son premier roman Le gars qui allait quelque part aux éditions Le Boucher Chastel. Dans ce roman, Michel Bezbakh nous plonge dans l’histoire d’un homme en plein road trip de deux heures, durant lequel il se confronte à la relation conflictuelle avec son fils, qui n’a pas répondu à ses attentes. L’auteur explore ici la complexité des liens familiaux, mais aussi la quête de sens qui peut surgir même lors d’un simple trajet en voiture.
Un road trip intérieur : Analyse de Le gars qui allait quelque part
Le roman de Michel Bezbakh se distingue par son approche introspective. Pendant ce voyage en voiture, le protagoniste revisite ses souvenirs et ses regrets, tout en tentant de trouver un chemin vers la réconciliation. Loin d’un simple récit de voyage, il s’agit ici d’un road trip intérieur où chaque kilomètre parcouru sur la route semble être un pas de plus vers la vérité intime. Bezbakh cite parmi ses influences littéraires Fief de David Lopez, dont il admire la langue populaire, ainsi que L’infinie comédie de David Foster Wallace, un ouvrage monumental où l’on fait du surplace narratif tout en explorant les profondeurs de l’âme humaine.
Les livres qui réconcilient avec la lecture
Pour ceux qui ont perdu le goût de la lecture, Michel Bezbakh recommande son propre roman. Plusieurs lecteurs lui ont confié avoir renoué avec la littérature grâce à Le gars qui allait quelque part, un livre à la fois accessible et complexe, court mais riche en émotions. Au-delà de son propre ouvrage, il partage son affection pour Les magnolias de Florent Oiseau. Ce dernier, avec son écriture brute mais poétique, raconte la relation tendre entre un homme et sa grand-mère en EHPAD, tout en renouvelant la langue française par des images inédites.
Les livres qui inspirent et libèrent l’écriture
Les lectures qui ont marqué Michel Bezbakh ne se limitent pas à la fiction contemporaine. De Ulysse de James Joyce, qu’il rêve de lire chaque année, à Harry Potter, dont il a suivi les aventures au fil de sa jeunesse, ses inspirations sont multiples. Il évoque également L’événement d’Annie Ernaux, qui lui a permis de mieux comprendre la réalité d’une jeune femme cherchant à avorter dans les années 60. Du côté du sport, Courir de Jean Echenoz, retraçant la vie du coureur Émile Zatopek, mélange habilement littérature et performance sportive. Enfin, il cite Cantique de la racaille de Vincent Ravalec et Bien-être de Nathan Hill comme des œuvres ayant élargi sa vision du monde et affiné son style littéraire.
En suivant Michel Bezbakh dans son univers littéraire, on découvre bien plus qu’un roman : on s’aventure dans une réflexion sur la vie, les relations humaines et cette capacité qu’a la littérature à nous offrir des nouvelles perspectives. Une plume à suivre, assurément.