On a lu pour vous : « Madame Bovary » de Gustave Flaubert
Nouvelle lecture avec un grand classique de la littérature française. Mais pour fêter à notre façon le festival d’Angoulême, nous vous proposons la version en bande dessinée de ce roman.
L’avis de Magali : J’ai une grande tendresse pour Emma : cette femme adultère est agaçante, mais il ne faut pas oublier qu’elle a grandi dans un monde de fantasmes et de rêves. Sa confrontation à la banalité du quotidien est donc très brutale et traumatisante et elle explique son caractère lunatique et insatisfait. Un grand bravo à Michel Janvier qui a su rendre la beauté mélancolique et névrosée d’Emma : la jeune femme est comme un beau bloc de marbre qui dissimule une faille qui ne demande qu’à exploser sous un coup trop appuyé de burin. Cette adaptation BD est donc une grande réussite, tout comme le livret bibliographique et historique qui lui fait suite. Petit bonus très intéressant : la bande dessinée est présentée avec un CD qui contient le roman en PDF et une version du roman lue Claude Cyriaque.
Cette présentation vous a plu ? Vous pouvez retrouver Madame Bovary dans notre boutique ! Vous préférez le roman original de Gustave Flaubert ? Nous l’avons aussi !
« Madame Bovary » est un roman de Gustave Flaubert paru en 1857. La version de Daniel Bardet et Michel Janvier est paru en 2008 aux éditions Adonis.
La quatrième de couverture : Le jour où la belle et jeune Emma épouse Charles Bovary, médecin timide et besogneux, commence en apparence une histoire simple et provinciale sous le règne de Louis-Philippe. Chacun, dans ce monde, ne se soucie que de son argent et de son rang… Au cours d’un bal, Emma découvre la bonne société et ses fastes et peu à peu s’éloigne de la bonhomie médiocre de son mari… Elle se réfugie dans ses rêves et se laisse séduire, coquette, multipliant les dettes et les amants jusqu’au jeune Léon sans pour autant trouver le bonheur. Perdue et ruinée, elle va chercher une issue pour échapper à la honte de sa vie gâchée.
Un extrait : « Où donc avait-elle appris cette corruption presque immatérielle à force d’être profonde et dissimulée ? »