La figure maternelle en littérature
La fête des mères approche : le 26 mai prochain, nous célèbrerons nos chères mamans. Elles occupent bien souvent une place prépondérante dans nos vies, et influencent notre construction. Sans surprise, la figure maternelle est un thème récurrent en littérature : mères refuges, courage ou ennemies, la maternité se raconte sous toutes ses formes.
Voici notre sélection de livres autour du lien à la mère :
Le livre de ma mère – Albert Cohen
Albert Cohen nous raconte sa mère, la femme qu’elle était, le quotidien qu’elle dévouait à son fils adoré. Il nous parle de cette femme ordinaire qui lui diffusait un amour extraordinaire, et pleure sa disparition. Un cri d’amour empli de douleur et de regrets, mais également d’une chaleur certaine.
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Journal d’un amour perdu – Eric-Emmanuel Schmitt
Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de la femme qui l’a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l’humour, le culte de la joie.
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Une femme – Annie Ernaux
Annie Ernaux s’efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d’une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde. Quête de l’existence d’une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de «tenir son rang» et d’apprendre. Mise au jour, aussi, de l’évolution et de l’ambivalence des sentiments d’une fille pour sa mère : amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée.
Fille – Camille Laurens
Laurence grandit avec sa soeur dans les années 1960 à Rouen. Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ?
Rien ne s’oppose à la nuit – Delphine de Vigan
Dans ce roman, Delphine de Vigan raconte la folie de sa mère, et explore les sources du mal-être qui a poussé cette dernière à mettre fin à ses jours. Une enquête familiale déchirante.
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Sur ma peau – Gillian Flynn
La ville de Wind Gap dans le Missouri est sous le choc : une petite fille a disparu. Déjà l’été dernier, une enfant avait été sauvagement assassinée… Une jeune journaliste, Camille Preak, se rend sur place pour couvrir l’affaire. Elle-même a grandi à Wind Gap. Mais pour Camille, retourner à Wind Gap, c’est réveiller de douloureux souvenirs. À l’adolescence, incapable de supporter la folie de sa mère, Camille a gravé sur sa peau les souffrances qu’elle n’a pu exprimer. Son corps n’est qu’un entrelacs de cicatrices…
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Vipère au poing – Hervé Bazin
Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Un livre inspiré de l’enfance de son auteur qui est devenu un véritable classique et qui est encore aujourd’hui bien souvent lu à l’école pour aborder les thèmes de maltraitance.