Concours d’écriture Recyclivre : les résultats !
Du 21 février au 17 mars 2024, nous avons organisé notre tout premier concours d’écriture, et nous pouvons dire que nous sommes ravis de l’engouement suscité. En effet, vous êtes 250 à nous avoir envoyé vos textes sur la thématique du souvenir : bravo et merci à tous les participants !
Notre jury comptait 6 collaborateurs Recyclivre : Agnès, Anthony, Hélios, Mathilde, Victor et Vincent. Nous avons toutes et tous laisser parler nos sensibilités pour élire les textes que nous préférions, suscitant parfois le débat.
Le grand gagnant
Un texte s’est démarqué, remportant 4 coups de cœur du jury et choisi vainqueur à l’unanimité : « Le fou et la flûte », de Julien Baudot. Nous vous proposons de le découvrir ci-après :
Le fou et la flûte
La chaleur suffocante me réveille au cœur de la nuit. Sur la terrasse, je peux me laisser envelopper par une relative tiédeur. Les bombes tombent sur Beyrouth et soufflent un vent chargé de poussière et d’amertume.
Je suis né au Liban et j’ai grandi en pensant fuir les guerres, naviguant de quartiers en quartiers, de Beyrouth à Damas, dans un sens puis dans l’autre, toujours rattrapé. J’ai déjà connu plusieurs vies et, grâce à elles, j’ai su développer des pouvoirs exceptionnels. Lorsque j’étais souffleur de verre, je pouvais brûler mes yeux dans le four incandescent jusqu’à ce qu’ils se transforment en cristaux. Alors j’étais aveugle et je n’avais plus à supporter de voir les horreurs qui détruisaient ce que j’aimais. Lorsque j’étais carrossier, je pouvais amplifier le bruit du métal qui se fend jusqu’à ce que le sifflement me rende sourd. Alors je n’entendais plus les cris de lamentations et le fracas des bombes.
J’ai quarante ans et j’ai décidé de devenir fou. Seule solution pour pouvoir continuer à éprouver de la nostalgie. Si je ne suis pas fou alors ce sont les autres qui le sont, mais cela est trop douloureux car les autres sont trop nombreux. C’est effrayant de penser que le monde que l’on connaît est devenu dément, capable de s’infliger ces absurdes souffrances. Un monde sans nostalgie est un monde qui se meurt, peuplé d’une myriade d’êtres qui perdent leur humanité. Mieux vaut que je sois le seul fou.
Il existe une ville qui a été détruite, j’ai appris à la connaître grâce aux poèmes ancestraux. On en parle comme du paradis mais la ville, le pays et le peuple, tout cela n’existe plus. Ne reste que les rêves ou le cauchemar. Ce que je sais c’est que j’ai trouvé cette flûte, objet fragile en bois clair. Alors pour retrouver le son du rêve, je pars sur les routes du passé à la recherche de la voix qui ne chante plus.
A nouveau je me réveille (ou je m’endors, je ne sais plus exactement) avec la flûte pour seul bagage. J’attends depuis quelques minutes dans le vacarme de la gare routière, que la bagnole verte se remplisse. Tout le monde veut aller à Damas alors ça y est, on part, laissant derrière nous les bombes, la folie et la torpeur, pour se réfugier dans la tranquillité et la fraîcheur de la cité damascène. Je commence à me rendormir quand les informations inutiles s’éclipsent pour la diva. Le haut-parleur crache un grésillement ; la flûte en bois se met à siffler une mélodie qui réveille les cœurs. Un violon entame la mélodie que l’on écoute dans un silence dévot, puis un autre lui répond et nous fait sourire. L’orchestre s’emballe et viennent les tambourins qui frappent le rythme et appellent la chanteuse ; elle pénètre sur scène. Les applaudissements retentissent dans le grésillement de l’enregistrement. J’attends toujours ce moment car je l’imagine apparaître dans sa longue robe blanche, coiffée de sa couronne scintillante et ses cheveux bruns, se dirigeant lentement vers le micro avec son regard noir souligné de khôl porté sur le public. D’elle émane un air triste, mais elle se tient droite, fière ; cela nous rassure toujours. L’air est répété encore une fois tandis que se joint l’oud à la mélodie, la salle est transie de désir. Et sa voix, enfin, qui nous délivre. Elle fuit, monte au ciel comme un oiseau fragile jusqu’à disparaître avec magie, repart conquérante, tantôt cristalline tantôt cuivrée, toujours envoûtante. Les chœurs surgissent derrière la diva par moment et offrent de nous rappeler à quel point elle est unique. Elle semble éternelle, si vieille mais toujours si juste et nous savons tous que tant qu’elle chantera, nous vivrons protégés. Mais si elle ne chante plus…
Si j’ai eu la chance de devenir fou, c’est grâce à elle. A chacune de mes traversées, partout où je suis allé pour fuir l’horreur, la voix de Fairouz était sur mon chemin. Plus encore que le feu qui cristallise mes yeux ou le crissement qui obstrue mes oreilles, ses chansons me permettent de voyager dans le monde que je ne voulais pas voir détruit. Dès les premiers vers j’observe dans le regard de mes compagnons de route une profonde douceur. Elle est notre mère, elle appartient à tous et personne ne veut jamais s’en séparer. Elle nous rend meilleurs. En tout cas, moi, elle me pousse à le croire.
Moins d’une heure plus tard, juste retardé par un contrôle nerveux au poste frontière, la voiture entame la descente de la montagne sèche. En contrebas on découvre Damas, le paradis sur terre. Les jardins l’entourent aussi loin que le regard peut se porter, dans sa Ghouta verdoyante chargée de fruits. Les fleuves la traversent, les oiseux dansent et les arbres chantent. Le soleil cramoisi s’écrase derrière la montagne, léchant la ville de ses derniers rayons dorés. Quand la lune entre en scène, le son des étoiles fait entendre le couplet des tourterelles et les cordes des violons résonnent dans les feuilles des arbres. Le public se presse pour écouter chanter Fairouz. Les éclairages s’éteignent, la flûte perce la nuit et nous plonge dans un silence béat avant que les violons ne nous fassent tressaillir de plaisir. La lumière éclaire un petit rond sur la scène. Elle avance dans sa longue robe blanche et scintille comme
jamais dans la fraîcheur de la Ghouta. L’astre va chanter une dernière fois et l’on peut entendre des milliers de cœurs qui battent lentement, à l’unisson, dans l’attente d’être délivrés. Elle ouvre la bouche. Rien ne se passe. Elle tombe dans un fracas. Je sers très fort ma flûte contre mon cœur déchiré. Sur son visage sans vie sa bouche est fermée ; elle ne chantera plus jamais.
Je me réveille en sueur et court à la gare routière de Beyrouth. J’attends nerveusement que le taxi se remplisse. Mais je suis seul depuis déjà un moment et personne ne semble vouloir venir. Personne ne va à Damas. Je me décide à payer quatre places et le chauffeur démarre.
Au poste frontière, le brouillard s’est installé et je distingue à une centaine de mètres de là des dizaines de corps qui passent sous les barbelés. Lorsque j’arrive à la gare, la ville est grise et les rues vides. Les fleurs ont fané, le seul parfum qui flotte est celui de la mort et de la poussière. Je ne perds pas de temps et file directement à la Ghouta. Au milieu des ruines, des odeurs de gaz et des corps éparpillés dans le béton éventré, je vois avancer une ombre. Autour de moi je suis entouré par des présences, des dizaines de fantômes. Une flûte siffle, puis les violons. Les cadavres applaudissent et tandis que mon corps se vide de mes larmes, elle ouvre la bouche et chante.
Julien Baudot
Le mot du jury
Agnès : « Incroyable, très beau style, c’est travaillé, les mots sont justes et si bien employés, ça coule tout seul. Réussir à créer une certaine légèreté en parlant d’une telle situation, c’est incroyable ! »
Vincent : « J’ai vraiment apprécié le style d’écriture de cette histoire qui m’a fait fermer les yeux quelques instants et voir des images fortes. »
Mathilde : « Un magnifique récit, écrit dans un style qui nous transporte, et qui laisse de la place à l’imaginaire. Un vrai coup de cœur. »
Deux autres histoires sur le podium
Étant donné le nombre de participations à ce concours, nous avons décidé de constituer un podium de gagnants, et avons également souhaité récompenser deux autres textes qui ont particulièrement plu au jury.
En deuxième position, nous vous laissons découvrir « Un soir de printemps » de Mic
Notre deuxième place
Un Soir de printemps
Il est assis sur un bout de marche, le dos appuyé au chambranle de la porte, les mains dans les poches, les jambes allongées, les talons posés sur la terre noire. Nuit sinistre, silencieuse, épaisse, humide, glacée malgré le printemps tout neuf. Pas d’étoiles, pas de vent pour repousser la couche de nuages aussi profonde que la nuit. Il sommeille ou il rêve éveillé. Je devine ses yeux à demi-clos, noyés dans un monde invisible. Silencieux, paisible, il attend. Alors qu’il n’y a rien à attendre. Plus rien.
Il était ressorti après la soupe. Ça lui arrive parfois, quand il commence à faire nuit. Il s’assoit sur la marche. On l’appelle le Vieux. On a oublié son nom, imprononçable, un nom à rallonge, rien que des consonnes. Un étranger égaré dans le monde des hommes avec un nom.
Un homme seul mais un homme bon, pas méchant. Il ne parle jamais. Il respire sans bruit, il tousse un peu. Il n’a que l’âge de l’usure qu’il supporte sans bruit.
Assis sur la marche en bois, il attend, comme chaque jour et chaque nuit.
Il était arrivé un matin, discrètement. La porte s’est ouverte. Il est resté un moment sur le pas. Une petite silhouette dans la lumière grise. On lui a montré une paillasse disponible sur un châlit du dessous. Il n’a rien dit. Il s’est allongé, sans un mot. Son regard bleu comme un ciel de printemps a fait le tour de la pièce et de ses occupants. Immobiles, on l’a regardé. Il s’est installé. Sans bagage, ce fut rapide.
— Ton nom ?
Il a répondu d’une voix sourde. On n’a rien compris. Il a refusé de répéter. Un nom à rallonge, rien que des consonnes. On l’a appelé le Vieux.
Parfois un sourire. C’est surtout moi qui reçois ses sourires quand je le croise, quand nous sommes assis face à face, aux repas. Je le regarde manger sans jamais se plaindre. Il avale sa soupe, croque un morceau de pain, ramasse les miettes sur le bois de la table, les glisse dans sa main et les jette dans sa bouche. Puis il va se planter devant le carreau de la petite fenêtre. Il semble regarder quelque chose qu’on ne peut pas voir, qui n’appartient qu’à lui. Ses longs bras pendent le long de son corps épuisé, arrondi par le temps et la vie. Parfois, il mets les mains dans ses poches. Il en sort un chiffon de mouchoir pour essuyer sa bouche. Il ne parle pas. Il ne semble pas malheureux. Il ne se plaint jamais. Il n’est ni triste ni gai. Il se contente de son monde à lui, ignorant le nôtre. On le laisse. Il fait ce qu’on lui demande de faire, le fait bien et ça lui suffit.
D’où vient-il ? On l’ignore. Il ne répond pas aux questions. Il est trop vieux pour tenir le coup. C’est dur, ici. On le plaint et on le respecte. C’est tout. Inutile de se soucier de sa santé. On lui demande s’il va bien, il regarde celui qui s’inquiète, un semblant de sourire sur ses lèvres blanches, un petit hochement de la tête, et il retourne dans sa vision. A-t-il compris la question ? Quel âge ? Quel pays ? Peu importe.
Il me fait pitié. La pitié n’est pas l’essentiel de notre petit monde. Pourtant, je crois qu’il s’intéresse plus particulièrement à moi. Peut-être parce que je suis le plus jeune. Vingt-et-un printemps. Il me regarde parfois et je crois deviner un peu de tendresse. Qui sait ? Je l’aime bien, je voudrais l’aider, ne pas le laisser dans sa solitude, dans son silence. On ne peut rien pour lui. Alors, on le laisse vivre sa vie, le peu qui lui reste de sa vie. Le peu de temps qu’il devra encore la supporter. Une durée indéfinie. On compte des jours qui auront une fin, lui ne vit pas le temps, il est hors du temps.
Un soir de détresse, je restais assis sur le bord de ma paillasse. Je la voyais comme une tombe. Ma tombe. Je refusais de m’allonger. Le noir n’effraie pas que les enfants. Le vide terrorise l’âme. J’attendais le matin pour oublier la nuit. J’ai failli crier : une main s’était posée sur mon épaule. Une main douce et ferme. Une minute sans fin. Le Vieux. J’ai reconnu son odeur âcre. Il est reparti, invisible, sans bruit. Sait-on s’il lui arrive de dormir ? Comment avait-il senti ma misère, osé traverser l’épaisseur obscure ? Je me suis allongé, apaisé.
Ce soir, je suis venu m’asseoir à côté de lui, sur la planche râpeuse qui sert de marche. Une nuit sans horizon. Tout est noir. Le ciel de printemps dort, lui aussi. Il fait froid pourtant je suis bien. Je l’aime, ce vieux, mais se soucie-t-il d’être aimé. Pour moi, il est comme un maître dont l’âge a peu à peu bâti la sagesse, dont les mots sont inutiles parce qu’il porte en lui ce qu’on cherche tous sans trop savoir de quoi il s’agit. Je n’ai pas les mots qui sont dans la tête du maître. J’aimerais tant qu’il parle. Qu’il me parle. Je sais bien que je me fais des histoires, qu’il n’est rien de plus qu’un vieux bonhomme ratatiné, oublié du monde qu’il oublie. Je voudrais qu’il me regarde un instant. Même dans cette nuit d’encre je verrais le ciel de ses yeux morts. Un regard sans limite de temps. Un regard d’amitié. L’amour manque
tellement ici.
Quelques secondes de lune m’offrent son profil. Il dort, la bouche entr’ouverte, les yeux mi-clos le bleu céleste masqué par les paupières. Je me lève, m’agenouille face à lui. Un besoin de le voir de près pendant son sommeil et qu’il me dise ce qu’il sait du monde. Juste quelques mots qui rassurent. Je le regarde dormir, silencieusement. Je m’approche de son visage. Des vagues de rides. Il est beau. Il est beau…
Des pas lourds et lents derrière moi. J’entends le halètement du chien. L’extrémité d’une canne vient s’appuyer sur l’épaule du vieux. Sa tête s’effondre sur sa poitrine, son corps s’incline vers moi. Mes mains le retiennent. Il reste penché. Il ne bouge plus.
— Er ist tot !
Un coup de canne sur ma tête.
— Gamin, coucher ! Schnell !
La main du vieux est sortie de sa poche. Ses doigts se desserrent. Je devine un morceau de papier. Je le prends du bout des doigts, comme une relique. C’est une petite photo chiffonnée, un visage à moitié effacé. Le portrait d’une femme aux cheveux longs. On ne distingue plus son âge. La lune disparaît, désormais inutile. Je redresse ce corps lourd de mort et l’appuie sur le chambranle. Les paupières se sont baissées d’elles-mêmes. Je sens, je devine un sourire. Il m’a légué son talisman… Je pose ma main sur son épaule. L’officier s’est éloigné.
— Schnell ! Gamin ! Coucher !
Je rentre dans la baraque. Je traverse le noir opaque de la prison des vaincus. Tout le monde dort ou fait semblant. À tâtons, jusqu’à ma couche, je murmure :
— Le Vieux est mort… Le Vieux est mort…
… et je pleure pour la première fois depuis longtemps.
Un chien aboie.
Mic
Le mot du jury
Hélios : « L’écriture est fine, et un texte aussi court arrive a nous captiver rapidement. Il reste suffisamment vague pour laisser notre imagination et interprétation prendre le relais. »
Victor : « Admirable récit d’une rencontre pas comme les autres, où l’imagination nous fait entrer en contact avec l’auteur. »
Pour la troisième place de notre concours d’écriture, voici « Christelle – parloir » de Michel Pattin
Notre troisième place
Christelle – parloir
Retour en train. Dernier TER de la journée, bondé comme d’habitude.
Dans ma rame quatre personnes viennent apparemment de quitter le parloir de la maison d’arrêt.
Elles ne se connaissaient pas avant semble-t-il. Elles parlent fort, on entend tout de leurs conversations.
L’une des femmes du petit groupe évoque l’anniversaire de son fils enfermé, âgé de seize ans, il en aura dix-sept dans seize jours dit-elle. Il s’y fait à la prison. Elle avait peur qu’il soit violé. Lui également, il en avait peur mais il s’est fait des copains et puis son oncle lui avait dit que ça irait, il en a fait aussi, de la prison. Mais bon on sait jamais.
Une femme assise dans la rangée qui jouxte la mienne lève les yeux de son bouquin, un Gallimard, collection NRF. Je la vois régulièrement, je crois qu’elle travaille sur le campus.
Elle aussi les écoute. Nous nous regardons.
La mère appelle chez elle pour prévenir de son retard, le train n’est pas parti à l’heure
à cause des grèves. Ça l’agace mais un des membres du groupe explique que la grève c’est pas contre elle et qu’il faut bien défendre son beefsteak. Elle répond que ça lui fait une belle jambe et que son beefsteak à elle, avant de le défendre il faut déjà qu’elle l’achète, et qu’en général ça finit par des knackis « et pas des Herta, hein ! ».
Ça fait rire le groupe.
C’est sa fille qu’elle a eu au bout du fil, ça n’a pas duré longtemps.
Elle répond à la femme qui lui fait face, la plus âgée du groupe, qu’elle en a cinq : une fille et quatre garçons.
Sa fille a refusé d’éplucher les pommes de terre pour le repas du soir. Elle lui a interdit d’aller traîner avant son retour et lui a dit de faire prendre le bain au petit dernier, dans la bassine devant la cheminée parce qu’en haut y a pas de chauffage dans la salle de bain et qu’il tousse déjà.
La fille a râlé.
Les autres garçons font-ils aussi des bêtises ?
La réponse de la mère n’est pas verbalisée, un geste, sans doute, répond à sa voisine.
Ils se sont tous échangés leur numéro au moment où ils rassemblaient leurs affaires après l’annonce de l’entrée en gare. Avant de se quitter, dans leur répertoire, ils entrent le prénom suivi de parloir.
Elle, c’est Christelle.
Le seul homme du groupe n’a pas arrêté de lui faire du gringue tout au long du trajet. Il avait rebondi sur les fameuses saucisses avec un truc graveleux ; elle, ça l’avait fait rire.
En descendant du train, sous le crachin froid de ce soir de novembre et dans le cliquetis du lampadaire défectueux du quai, elle ponctue son au revoir d’un « ben moi, il me reste encore mes patates à éplucher ! »
Ils rient et s’éparpillent chacun de leur côté.
Je réajuste mon bonnet et me demande ce que je vais me faire à manger.
Michel Pattin
Le mot du jury
Anthony : « Parce que j’ai vu la scène, que la narration est exacte, les dialogues très bien retransmis. Moqueur. Un brin de fatalité humaine. Plein de lieux communs à ceux, qui, sur de petites distances, voyagent à travers les vies des autres. »
6 commentaires sur “Concours d’écriture Recyclivre : les résultats !”
Je suis émue par l’ambivalence de ce que j’ai ressenti à la lecture de ce magnifique texte…voyage, poésie, tristesse profonde, raffinement, solitude, beauté…félicitations à l’auteur pour ce partage si riche et que je n’oublierai pas! Je vais écouter de ce pas Fairouz!
Très beau récit et félicitations à son auteur pour son année de livres offerts !!!
Très beau texte, félicitations .
Vibrant, vivant, juste.
Laissez encore courir votre plume, Julien, promettez !
Une histoire qui se tient bien avec de l’émotion et des formules bien choisies pour ce format contraint : bravo !
Magnifique, c’est surprenant, moi qui ai envoyé mon texte je me sens toute petite à côté de ce magnifique texte. Je fais une révérence à l’auteur et bonne continuation sur le chemin de l’écriture !